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Chine, le nouveau Chengdu J-20S !

Le 26 décembre dernier, tous les yeux étaient fixés sur l’avion furtif nouvellement dévoilé. Mais au second plan, il était accompagné par la nouvelle version biplace J-20 n° 2035 de cinquième génération. Quant à l’avion furtif, il semble que nous nous dirigions en direction du J-36.

J-20S en vol @ Chinese Internet via @Rupprecht_A


Le J-20S en vol

Accompagnant ce qui pourrait être le J-36, sans confirmation pour l’instant, les photographies montrent pour la première fois en vol la version biplace du Chengdu J-20 désignée sous le nom de J-20S. Il s'agit du premier vol enregistré de l'avion, documenté par des images et des vidéos du modèle en cours de développement.

De plus, diverses sources OSINT ont indiqué que le « 2035 » pourrait être équipé des nouveaux moteurs Xian WS-15 en développement pour la famille J-20. Cela pourrait confirmer que les nouveaux modèles biplaces J-20S pourraient sortir des chaînes de production équipées de ce groupe motopropulseur, qui est en cours d'essais en vol. Cela a été démontré par les évaluations menées en septembre dernier lorsqu’un J-20A « 2052 » a effectué une série d’essais.

 

Ce qui est intéressant vient du fait qu’il s’agit du premier avion biplace de cinquième génération en développement. Il n’existe en effet, pas d’équivalence ni aux États-Unis ni en Russie.

 

Pourquoi biplace ?

Bien que ces versions soient traditionnellement axées sur la formation des pilotes, elles servent souvent de plates-formes pour les avions d'attaque et de guerre électronique.

Développé à partir du J-20, le J-20S a des capacités améliorées en termes de connaissance de la situation, de perturbation électronique ainsi que de commandement et de contrôle tactiques. Il peut mener des combats collaboratifs habités et sans pilote.

En ce qui concerne les avions de chasse de cinquième génération, qui disposent de systèmes d'information et de réseau riches, de systèmes de traitement automatique des données et de technologies d'IA, l'ajout d'un deuxième pilote pour commander d'autres avions offre des avantages tactiques significatifs, notant que le pilote supplémentaire pourrait contribuer au commandement et à la collaboration entre l'avion de chasse habité et les drones fidèles ailiers.

Par exemple, certains drones de type « ailier » vont servir de capteurs externes pour l'avion de chasse, d'autres pourraient servir de plateformes de lancement d'armes.

 

Le drone « ailler ou collaboratif (MUM-T) » n'est pas seulement un capteur, mais aussi un dépôt de munitions et un assistant intelligent pour les pilotes. Il peut étendre la connaissance de la situation et la portée de l'attaque d'un pilote, et, en utilisant les drones en grand nombre, chaque drone sert de nœud intelligent dans le réseau de combat aérien, obtient des informations de combat locales, filtre et intègre pour former une situation de champ de bataille plus large, aide les pilotes à prendre des décisions et libère les gens des environnements de combat dangereux et très tendus, de sorte qu'en plus d'être des pilotes traditionnels, les pilotes peuvent devenir davantage des commandants d'une formation de vol.

Prototype J-20S au sol @Chinese Internet via @Rupprecht_A


Avantage ou faiblesse ?

Ce qui est intéressant dans l’approche différentielle entre Occidentaux et Chinois concerne la gestion des futurs drones collaboratifs avec ou sans un second pilote. Aux États-Unis, le F-35 permettra de gérer une flotte d’ailiers en vol via les F-35 monopilote. Les drones étant gérés simultanément par un des F-35 ou même recevant des informations en réseau fusionné via plusieurs F-35. Dans ce concept, il n’y a pas « un » mais plusieurs pilotes répartis à bord de F-35. Si l’un devait avoir un problème technique, le travail n’est ainsi pas perturbé et géré par les coéquipiers. Pas besoin de biplace étant donné que chaque F-35 est en soi un véhicule pouvant prendre en charge des alliés. 

L’approche chinoise pourrait montrer deux éléments : d’une part, une faiblesse de la gestion en réseau à ce stade, qui oblige à compartimenter le travail de « pilotage » des drones via un navigateur en place arrière. De l’autre, cette faiblesse technologique s’applique sur les modèles d’avions monoplaces qui ne peuvent opérer seuls des drones collaboratifs. Peut-être avons-nous ici un exemple de point faible de la Chine ?

 

J-36 ou pas ?

J-36 ou pas ? Chinese Internet via @Rupprecht_A


Le 26 décembre 2024, deux avions de démonstration technologique, dont l'un a été conçu par CAIC, auraient été photographiés et filmés effectuant des vols d'essai à Chengdu, dans le Sichuan, en Chine. Étant donné que le numéro de série de l'avion (36001) commence par « 36 », conformément à la convention de l'Armée de l'air de l'Armée populaire de libération, ce modèle est vraisemblablement désigné comme le J-36 « White Emperor  Bien qu’avancé dans mon article du moment, une confirmation supplémentaire est nécessaire à ce stade.

 

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