Ce 26 décembre, l’avionneur coréen Korean Aerospace Industries (KAI) a fourni à l’armée les deux premiers exemplaires de l’hélicoptère «Mirion » Light Armed Helicopter (LAH).
L'un deux premiers Mirion @ KAI Aerospace
Moderniser l’appui léger
Cérémonie de livraison @ KAI Aerospace
Les deux premiers LAH ont été livrés lors d'une cérémonie le 26 décembre dans l'usine de production de KAI à Sacheon.
L’hélicoptère léger de KAI Aerospace « Mirion » (LAH) va venir progressivement remplacer les anciens modèles tels que le Hughes 500MD et Bell AH-1S « Cobra », en service dans l’armée de Corée du Sud.
Cette première livraison découle d'un contrat de production datant de 2022. Un contrat ultérieur de 1,7 milliard de wons en décembre 2023 couvre un nombre non spécifié de LAH supplémentaires sur une période de 60 mois à compter du quatrième trimestre 2025.
Le type, auparavant connu uniquement sous le nom de LAH, a été baptisé « Mirion » lors d'un salon de la défense en octobre.
KAI Aerospace LAH « Mirion »
Prototype du LAH Mirion @ KAI Aerospace
Le « Mirion » est le deuxième hélicoptère développé avec une technologie nationale après KUH « Surion » issu du Super Puma. De son côté, le « Mirion » est basé sur une cellule d’hélicoptère Dauphin H155.
Le LAH « Mirion » présente de nombreuses modifications par rapport au H155, notamment un nouveau cockpit, une boîte de vitesses améliorée et des pales de rotor redessinées. De plus, le LAH est capable d'utiliser plusieurs nouveaux armements, a été doté d'équipements de survie et a la capacité de transporter jusqu'à dix soldats entièrement équipés. Le LAH a été conçu pour effectuer des missions d'attaque et de reconnaissance. Le système de vol comprend un système de contrôle de vol automatique à 4 axes (AFCS), tandis que les systèmes dynamiques sont conçus pour minimiser à la fois le bruit et les vibrations. Des réservoirs de carburant auto-obturants résistants aux chocs sont également installés.
Le LAH a été équipé de divers appareils et avioniques pour soutenir ses opérations. Ceux-ci comprennent un ensemble de capteurs électro-optiques/infrarouges montés sur le nez, un système intégré d'acquisition/désignation de cible et une suite d'autoprotection/guerre électronique, qui comprend un récepteur d'alerte radar (RWR), un récepteur d'alerte laser (LWR), un récepteur d'alerte missile (MWR) et des distributeurs de paillettes/fusées. Ses systèmes d'autoprotection sont censés être conçus pour se protéger contre les systèmes de défense aérienne portables (MANPADS). Un système de navigation de précision a été inclus, qui serait résistant au brouillage GPS hostile. Les pilotes disposent d'écrans montés sur casque intégrés au système de contrôle de tir.
L'armement du « Mirion » est composé d’une mitrailleuse en tourelle de 20 mm,
de missile air-sol « Cheongeom » guidé par un double capteur CCD TV et un autodirecteur infrarouge d'imagerie (IIR) offrant une capacité de tir et d'oubli ainsi qu'un mode de tir, d'observation et de mise à jour utilisant une liaison de données à fibre optique, il offre une capacité anti-blindage jusqu'à 8 kilomètres (5,0 mi) de distance. Il dispose également de roquettes de 70mm. Avec son système de contrôle de vol automatique (AFCS), la réaction du flux d'air ou la réaction de tir peuvent être automatiquement contrôlées et tirées à partir d'une position fixe.
Le « Mirion » est pourvu d’un système de liaison de données tactique interarmées capable de partager les conditions du champ de bataille en temps réel.
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