L’US Air Force désire restaurer la pleine capacité nucléaire de sa flotte de bombardiers B-52. Cette décision fait suite aux propositions du Congrès visant à évaluer le renforcement de l’arsenal d’armes nucléaires des États-Unis dans les années à venir.
Le B-52 @ USAF
La situation du B-52
L’US Air Force exploite actuellement une flotte composée de 76 bombardiers B-52, qui sont en service depuis 1976. Le bombardier a été conçu pour transporter des armes nucléaires et conventionnelles, mais en 2015, le service a modifié 30 avions pour un statut exclusivement conventionnel dans le cadre du New START.
En parallèle, de nombreux efforts sont en cours pour moderniser la flotte vieillissante de B-52, qui est en passe de bénéficier d’une série de mises à niveau dans les années à venir pour continuer à voler jusqu’aux années 2050 et potentiellement jusqu’en 2060.
Accord New START incertain
L’accord START fixe les limites aux capacités d’armes nucléaires des États-Unis et de la Russie. Ce dernier doit expirer en 2026. Les partisans de la recommandation affirment que des négociations sérieuses avec la Russie sont peu probables et que les États-Unis doivent se préparer à un avenir sans les mêmes restrictions.
Brian Knight, responsable adjoint du matériel au bureau du programme de bombardiers B-52 de l’USAF a déclaré mardi que le service était prêt à respecter les délais proposés dans le projet de loi, qui prévoit que les conversions commencent dans un délai d'un mois après la levée des limites du traité en 2026. Le processus devrait être terminé d'ici 2029.
Les coûts et la réalisation
L’USAF Air Force estime qu’il faudrait environ 4,5 millions de dollars pour restaurer les capacités d’armes nucléaires sur 30 bombardiers B-52. Les mises à jour seraient effectuées lors de la maintenance prévue des appareils. Le général de brigade Le général Erik Quigley, responsable du programme de bombardiers du Service, a déclaré cette semaine que même si la charge de travail serait gérable, elle nécessiterait quelques ajustements au calendrier de dépôt du programme, qui est généralement fixé deux ans à l'avance.
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